Les politiques migratoires sont pensées pour que les personnes étrangères soient dans l’incapacité de voir leur situation se faire régulariser sur le plan administratif. Afin de pouvoir s’insérer dans la société, l’obtention d’un titre de séjour est essentielle : il va permettre d’intégrer une formation, de rejoindre le marché du travail et de trouver un logement par exemple. Les lois et pratiques rendent pourtant l’accès à un titre de séjour de plus en plus ardu et parallèlement facilitent la délivrance de mesures d’éloignement.
Les personnes étrangères sans-papiers sont donc soumises à un cercle vicieux infini qui entretient ce cycle d’irrégularisation et les place inévitablement en situation de bannissement.
Marie travaille depuis des années, elle a 2 enfants nés en France mais malgré ses attaches fortes ici la préfecture lui a délivré deux OQTF anéantissant tous ses espoirs de pouvoir être régularisée et la condamnant à la précarité et l’insécurité permanente.
Les politiques migratoires françaises et européennes doivent tendre vers la liberté de circulation et d’installation dans une dynamique d’égalité des droits entre toutes et tous, indépendamment du statut ou de la nationalité.
Dans l’immédiat, nous demandons aux décideurs et décideuses politiques :